Chut ! Nous sommes à la toute fin de l’œuvre : après un déferlement de violence et de virtuosité orchestrale, Messiaen a réduit son orchestre jusqu’à son minimum.
Les cordes aigües (violons et altos) sont seules, et très divisées, ce qui accentue la sensation de fragilité et de détachement. Puis une grande vocalise se détache, confiée aux violons.
Cette mélodie s’élève peu à peu, et s’éloigne très progressivement, toujours aussi lumineuse, « comme un lointain vitrail » selon les mots de Messiaen.
Ah, Messiaen me fait méditer !